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réalisme imaginaire

Comment est née l'affiche de l'Eurocon 2018

Aujourd'hui commence la 25eme convention de science fiction européenne, hébergée cette année dans la belle ville d'Amiens.
Cette année, je suis l'auteure de l'affiche, qui devait évoquer d'une manière ou d'une autre l'Afrique, invitée d'honneur de cette édition :


 


 


Une peinture, une fois finie, peut sembler tombée tout droit d'une inspiration spontanée. Et le public peut se demander comment de telles idées tombent dans la tête de leurs auteurs.
Pourtant, c'est souvent un processus laborieux, qui nous fait éprouver des moments de doute et remettre le travail sur l'établi un bon nombre de fois avant d'arriver à quelque chose de satisfaisant...


Cette affiche en fournit un bon exemple car les éléments à marier n'étaient pas simples : univers vernien, afrique, cathédrale d'Amiens ou quelque chose qui évoque la ville - et si possible aurores boréales.



D'ordinaire, je commence toujours par expérimenter plusieurs idées qui partent dans des directions différentes, et j'en fait une petite mise en couleur. Voici ce que j'ai proposé d'abord :



 


Mon commanditaire appréciait des idées de chaque image, mais pas une en particulier. Je suis revenu un cran en arrière en lui proposant de nouvelles pistes très sommairement ébauchées au crayon et accompagnées de petits commentaires quant à mon intention.



 


La dernière idée a été retenue, mais le travail préliminaire était encore loin d'être fini... Il restait à se décider pour un éclairage. Or, il en va de même en peinture et au cinéma : l'éclairage fait tout. L'ambiance, l'humeur, l'impact... D'où une nouvelle série d'études :


 


Il n'y a pas toujours autant d'étapes pour chacunes des illustrations qui paraissent, mais il y en a souvent plus que les gens ne l'imaginent au final. Pensez y la prochaine fois que vous verrez une affiche...

Publié le 19/07/2018 dans Édition

Tags : Festivals et événements réalisme imaginaire études préliminaires

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Arabesques, un de mes premières peintures de féérie

J'ai commencé mes premiers pas dans l'édition avec l'illustration de couvertures d'un magazine sur les plantes carnivores. Pour lier deux passions de l'époque (la féérie et les plantes carnivores), j'ai pris le parti de mettre en scène ces plantes étranges au contact d'êtres féériques.


Arabesques


La Drosera, (ici Anglica) est aussi appelée Rossolis, la rosée du soleil, à cause des petites gouttes qu'elle sécrète. C'est une espècre protégée que nous avons la chance de voir sur notre territoire (Ballon des Vosges, ...). Cette petite fée est un peu grosse pour constituer vraiment une proie et s'envolera sans doute sans dommage, mais bien des moustiques succombent en restant englués sur ses feuilles...


La peinture est une huile, sur fond d'acrylique. À l'époque, je n'étais pas très à l'aise avec l'anatomie et j'ai pris la pose pour travailler le personnage. C'est donc... un autoportrait...

Publié le 07/04/2018 dans Divers

Tags : réalisme imaginaire Peinture à huile

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En hommage à Bouguereau

Vers la fin du livre Toi Lumière de ma Nuit, écrit sous la superbe plume de Christian Grenier, j'ai réalisé une peinture qui devait célébrer l'amour absolu d'Onir et de Selna, réunis après une longue errance physique et psychologique du protagoniste.

onir et selna
À l'origine de cette peinture, encore à la phase des premiers croquis, je songeais à ce que je voulais transmettre : amour fusionnel et ravissement. L'un semble être le gouvernail de l'autre, dont les ailes le portent dans l'éther. Par cet échange, je souhaitais suggérer qu'ils étaient redevenus indispensables l'un à l'autre, unis comme les faces d'un même médaillon.

C'est alors que j'ai pensé à la célèbre peinture de Bouguereau, l'Enlèvement de Psyché.
William Bouguereau (1825-1905) est un de mes peintres préférés et a beaucoup marqué mon adolescence. C'est pourquoi j'ai décidé que ma peinture lui serait un hommage ouvert en m'appuyant, à tout le moins, sur une palette et un esprit semblables :


 


psyche
(l'Enlèvement de Psyché, William Bouguereau)



Dans mes livres, il m'est arrivé de faire quelques fois, quoique rarement, ce genre d'hommage à des peintres ou illustrateurs. Et le cas échéant, j'en fais mention (en fin du livre ou ailleurs) car il me semble important de tracer le lien de mémoire avec ceux qui nous ont façonnés et à qui nous devons ce que nous sommes.

Publié le 14/02/2018 dans Maîtres et Influences

Tags : les maîtres du passé réalisme imaginaire Toi Lumière de ma Nuit Au travers de l'Histw'Art

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